mardi 2 janvier 2007

Le concert du premier janvier

Image offerte par l'agence Xinhua

Hier soir juste avant sept heures, nous étions devant la télévision en train d'écouter Zubin Mehta, chef d'orchestre indien, interviewé en anglais par une journaliste chinoise, qui se préparait à diriger l'orchestre philharmonique de Vienne pour le concert du premier janvier, des oeuvres de la famille Strauss. A midi heure d'Europe centrale le concert a commencé, et nous l'avons suivi sur la chaîne musicale nationale. Le Beau Danube Bleu et la marche de Radetski ont marqué l'entrée de l'empire dans l'année 2007 de l'ère commune, beaucoup mieux que le discours du président sur fond jaune derrière un rempart de fleurs, que n'avions pas regardé le soir du 31 décembre. Mon épouse zappe les publicités, celle-là aussi. Mais si vous voulez, c'est dans le Quotidien du Peuple




Un peu plus tard, la même salle de la Philharmonie de Vienne apparaissait de nouveau sur l'écran. Nous avons vu une chanteuse chinoise en constume mongol interpréter une chanson allemande en duo avec un chanteur autrichien en lederhosen, chanson sous-titrée en chinois et en anglais.


Puis le chef d'orchestre lui a remis une écharpe blanche, la même que le Dalaï Lama distribue à ses visiteurs, et elle a interprété un chant bouddhiste mongol, avec accompagnement de l'orchestre philharmonique de Vienne.

Banalité: la mondialisation est en marche.

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