Rien de nouveau au bord du fleuve

La charmante 张筱雨 Zhang Xiaoyu jouit du vent léger d'une fin d'après-midi de juin au bord du fleuve du Dragon Noir 黑龙江. C'était en 2007.
Là elle sourit timidement. La ceinture de son jean est déjà tombée et le reste va suivre (en fait c'est dans le studio du photographe, dans le monde réel le fond serait plus encombré, mais on pourrait y croire).

Et justement, dans le monde réel, le fleuve serait gelé en ce moment, comme le passage des images de l'encyclopédie bien connue. Les textes passent, mais pas les photos, ni les sons.
Les privilégiés qui habitent en dehors des limites de la Grande Muraille peuvent voir l'écran complet. Ce n'est pas vraiment intéressant. Est-ce alors pour éviter aux âmes fragiles la vision des dépravations du monde extérieur qui ne devraient pas figurer dans une encyclopédie ; ou bien les images souvenirs d'une époque qu'on voudrait oublier ? Mais justement les images auxquelles on pense ne sont pas dans l'encyclopédie, elles sont encore sous droit d'auteur；on y trouve la même chose que sur Baidu (et encore Baidu signale een haut à gauche en caractères noirs que les résultats non conforme aux lois n'ont pas été affichés).

Enfin mon petit tunnel en location sous la Grande Muraille va peut-être se fermer (enfin, pas encore). Le site de ceux qui me le louent n'est déjà plus autorisé, comme celui qui me permet d'écrire le présent blog. Je m'en suis aperçu en voulant le montrer à un ami qui cherchait comment regarder par-dessus le mur. Mais leur prospérité est assurée. Rien que la peur d'être vu par la redoutable Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet leur attire plus de clients en France que le Ministère de la sécurité de l'information ailleurs.

Heureusement, "Manger du chou chinois" le journal sérieux, est encore accessible de partout ou presque.